5 --BUCKENWALD DORA

Il est sauvagement arrêté et transféré à la prison de COMPIEGNE avec les autres prisonniers le 14.05.1944

SON NOM EST NOTE SUR LE MEMORIAL DES VICTIMES DE LA GUERRE DE 39/45 A COMPIEGNE..

Mémorial des déportés de guerre Compiegne
puis transféré à BUCKENWALD - MATRICULE 49551 par le convoi n°211 - Ensuite transféré aux kommandos de WIEDA puis DORA ou il fût blessé par balle 'la balle s'est logée dans son bassin et elle y est restée jusqu'à la fin de ses jours) les médecins n'ont pas voulu l'enlever de peur de toucher des centres nerveux -

Les prisonniers sont classés en fonction de leur activité dans la vie civile - Il lui pose donc la question : "quel est ton métier "- "Je suis restaurateur -" Affectation "les cuisines "-
C'est sa chance - (il aurait pu tomber plus mal - par exemple finir dans les tunnels où les prisonniers construisent les bombes.. beaucoup y sont morts) mais il faut dire que tout au long de sa vie Monsieur AMAR a toujours eu beaucoup de chance..
Là bien sûr  - la vie n'est pas facile - il fait très froid et le travail est difficile - les vigiles - sauvages et sans scrupules - Mais il mange - et ce "noir" ne déplait pas trop aux allemands il est "différents" donc ils lui foutent un peu la paix - et le chef est content - car il lui donne des bonnes recettes de cuisine française et orientale (le couscous, les pigeons aux petits pois, la daube au vin rouge etc..)- les prisonniers en cuisine cuisinaient pour les autres prisonniers

La nourriture des déportés à Buchenwald

La faim est permanente à Buchenwald et dans ses kommandos, mais la situation devient catastrophique fin 1944 -1945. La ration quotidienne d’un déporté pour douze heures de travail forcé est de 1 litre de soupe, 200 g de pain, parfois une tranche de saucisson, une petite cuillère de margarine, un ersatz de café (eau chaude appelée café), parfois un minuscule supplément.

Dans la soupe nagent quelques morceaux de pommes de terre, de navets ou de rutabagas souvent à moitié pourris. La viande, quand il y en a, provient fréquemment de bêtes malades, et est souvent dans un tel état de décomposition avant d’arriver dans la gamelle des déportés, qu’elle n’est surtout pas donnée aux animaux. Les 150 chiens des SS de Buchenwald reçoivent d’ailleurs un régime très préférentiel.

La faim

Avec un tel régime, les déficits alimentaires chroniques conduisent à une maladie qu’à Buchenwald on appelle la  » Buchenwaldite  » et qui tue les déportés par milliers. Elle se traduit par un amaigrissement tel que le déporté perd d’abord toute sa graisse, puis sa masse musculaire qui fond ; il atteint alors l’état de squelette vivant. A ceci s’ajoute un œdème important des jambes et des doigts, et une rigidité mentale qui tourne à l’obsession : manger n’importe quoi et parfois à n’importe quel prix ; on se bat pour laper une goutte de soupe par terre, on vole, on tue pour des épluchures de pommes de terre.

Robert Antelme la décrit ainsi, cette faim « qui déforme la figure, tend les yeux. (…) le poids de l’estomac vide, les mâchoires immobiles « , le copain Jo qui crie à ses camarades déportés: « on le sait qu’on ne bouffe pas. On le sait qu’on a faim (…) Fermez-la, vous allez devenir fous. Si vous voulez bouffer, c’est facile : (…) à l’usine, allez lécher le cul au « Meister »(contremaître), montrez-lui que le copain ne travaille pas (…) Mais n’en parlez pas toujours. Vous êtes des politiques, nom de Dieu ! Vous ne comprenez pas que ça continue, la Résistance, non ? »  (in L’espèce humaine, éditions Gallimard, 1957).

La nourriture des chiens des SS

La nourriture d’un chien de SS coûte environ trois marks par jour contre moins d’un mark pour un déporté (témoignage du déporté allemand Willy Schmidt, arrivé à Buchenwald en 1937). Chaque chenil est divisé en trois espaces : l’espace jour, l’espace nuit et l’espace vitalité où les bêtes peuvent courir et s’entraîner à la chasse à l’homme. La pâté de ces tueurs est un mélange de céréales, de viande et de pommes de terre, et d’un lait spécial de régime, si l’un d’entre eux est malade. Du temps du Kommandant Koch, dont le sadisme et la cruauté sont tristement célèbres dans les archives de Buchenwald, les porcs recevaient souvent, sur décision du Kommandant, une partie ou même toute la nourriture destinée au block des déportés Juifs.

Information de Association Française Buchenwald Dora et kommandos

 Un partisant reste toujours un partisan..

Un jour un prisonnier vole dans la cuisine - des cris.. il se sauve et dans la cour il est rattrapé par un gardien qui lui tire dessus à bout portant - Monsieur AMAR regardait la scène de loin - la balle traverse le corps du malheureux et vient se loger dans le bassin gauche de Monsieur AMAR - elle y restera toute sa vie..
L'homme qui a été visé est mort - Mr Amar est transféré à l'Hôpital et mis en prison - pour complicité - Il va finir ses jours à Bunckenwald - en prison - Lorsque les alliés délivreront les prisonniers –
 Mr Amar  qui pesait 90 KG pour 1 m 90 - pesait à sa libération 45 KG - les infirmières lui donnaient de la soupe à petite dose - pour ne pas qu'il tombe malade - il gardera toute sa vie des séquelles physiques de ce camp..
BALLE DANS LE BASSIN ET FURONCLES PERMANENTS SUR LE CORPSIndexprisonniers de buchenwald1Prisonniers de buchenvald